A l’aube du XXe sicle, la France connaît des bouleversements importants. L’influence de l’église est réduite par la loi de séparation de l’église et de l’Etat (1905), les biens temporels des églises devenant biens communaux. Les fabriques sont supprimées et remplacées par des associations dites culturelles dont le budget et soumis à l’approbation du Conseil Municipal. En 1924, les associations diocésaines sont créées. 


Dans les premières années du XXe siècle, la population globale des 9 communes s’est légèrement érodée, passant à environ 9300 habitants. Cette évolution recouvre des réalités différentes, la diminution étant importante dans les communes à vocation exclusivement rurales comme Yzeron ou Pollionnay au niveau desquelles le mouvement d’exode n’est pas compensé par l’accroissement naturel, alors que dans certaines communes comme Vaugneray la population se maintient, voire augmente légèrement. 
Après la première guerre mondiale, le déclin de l’activité de blanchisseur s’affirme. Le nombre total de personnes qui en vivent n’atteint plus que les deux tiers de celui de 1861. La population agricole s’est également réduite de moitié. Dès cette époque , la ligne de chemin de fer se double de lignes de cars et de trolley-bus qui permettent aux habitants du plateau de venir travailler à Lyon tout en habitant dans leur commune d’origine. L’habitat s’étire le long de trois axes : la route de Lyon à Bordeaux (N89), l’ancienne route de Saint-Bonnet-le- Froid à Grézieu-la-Varenne (D24) et le D11 passant par le Pont Chabrol et le centre bourg de Brindas. Plus en amont, c'est-à-dire de Vaugneray à Thurins, il n’y a pas de changement, ni dans les formes d’habitat, ni dans leur densité. 


Les deux guerres mondiales constituent des évènements majeurs de notre histoire. C’est toute une vie sociale et économique qui a été bouleversée. Les pertes humaines considérables expliquent pour partie la diminution du nombre d’habitant dans la campagne lyonnaise. A la fin de la deuxième guerre mondiale, la population globale des 9 communes a encore diminué pour atteindre 8000 habitants. Il faudra attendre les années 1960 pour voir s’inverser la tendance, avant d’enregistrer l’explosion démographique de l’époque contemporaine.